"C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule."
18.4.13
Lectures du jour, bonjour !
Ces derniers temps, il m'est arrivé un truc assez incroyable...Je me suis remise à lire. Ce qu'il faut savoir, c'est que j'ai longtemps été une dévoreuse de livres. Tu connais l'histoire de L'Extraordinaire garçon qui dévorait les livres ? Eh bien moi, j'étais ce petit garçon-là. Mais en fille. Je lisais devant mon bol de chocolat au lait, je lisais en faisant couler l'eau au lieu de me laver les dents, je lisais dans le bus qui m'emmenait au lycée, je lisais en classe, je lisais aux toilettes pendant des heures, je lisais en laissant couler l'eau au lieu de me doucher, je lisais à la lumière vacillante de ma lampe de poche quand tout le reste de la maison dormait, je lisais dans la voiture sur le chemin des vacances, je lisais en marchant dans la rue... Je me souviens d'une rentrée où la prof de français nous avait demandé de faire la liste de nos lectures des grandes vacances. Sur la mienne, il y avait : "Tout Pagnol. Tout Colette. Tout Zola." Je me souviens aussi être allée me plaindre chez le proviseur après avoir été surprise en pleine lecture pendant le cours de physiques. Non pas pour l'avertissement, qui me paraissait tout à fait justifié, mais parce que la prof m'avait confisqué mon livre et que je voulais à tout prix savoir comment s'achevait la Journée d'Ivan Denissovitch !
Et puis le Pois chiche est arrivé. Et puis j'ai trouvé un bureau à 10 minutes à pied de chez moi. Et puis, je me suis rendu compte que pour la première fois de ma vie, je n'avais aucune lecture en cours.
Depuis quelques temps, je m'y suis remise. Peut-être parce que j'ai changé de bureau et que je prends à nouveau le bus. J'ai plus de mal qu'avant à entrer dans un livre un peu ardu, mais je suis quand même sur la bonne voie. Ce qui m'a permis de faire quelques belles découvertes...
Confessions d'un gang de filles - Joyce Carol Oates
Dans l'Amérique des années 50, cinq adolescentes décident de former un gang pour punir les hommes - l'Ennemi - et s'affranchir du joug des adultes.
Autant j'avais eu du mal à rentrer dans Blonde, la biographie romancée de Marilyn Monroe, autant j'ai adoré celui-ci. Joyce Carol Oates (magistralement traduite par Michèle Lévy-Bram) décrit avec une justesse incroyable la confrontation entre une réalité sordide et la soif d'absolu de l'adolescence. On ne peut que s'attacher à ces filles avides d'amour, violentes, fragiles et impitoyables...
1Q84 - Haruki Murakami
Je ne te résume pas l'histoire, d'abord parce que ça me prendrait des plombes et ensuite, parce que j'aurais peur d'en dire trop.
Disons juste que j'adore cette idée - omniprésente chez Murakami - qu'il suffit de franchir un "passage" pour accéder à un monde parallèle dans lequel la réalité est mouvante et protéiforme. Cet univers, qui n'est pas sans rappeler les films de Miyazaki, est un peu le négatif de celui de Walt Disney. Ici, il n'existe pas de véritable frontière entre le bien et le mal et la rédemption, si rédemption il y a, a forcément un prix.
Dans l'ensemble, c'est vraiment prenant. J'ai juste trouvé le 2ème tome un peu en dessous. Faut dire qu'il y a quand même 3 tomes de plus de 500 pages chacun. C'est un peu comme quand je vais voir un film de trois heures au ciné : j'ai toujours l'impression que finalement, il aurait gagné à être un chouïa plus court...
Serena - Ron Rash
Etats-Unis, années 30. Pemberton est un homme ambitieux qui dirige son exploitation forestière sans états d'âme. Mais son épouse, Serena, veut plus, elle veut bâtir un empire. Pour réaliser son rêve, elle est prête à raser les forêts de Caroline du Nord et à exploiter ses ouvriers jusqu'au trognon. Et il n'est pas question de laisser quiconque se mettre en travers de sa route.
Un livre magnifique, qui s'inscrit pour moi dans la lignée des plus grands auteurs américains, à commencer par Faulkner...
Je te laisse lire une bonne critique et une interview de l'auteur là : http://planete-polars.blog.leparisien.fr/archive/2010/12/31/serena-le-chef-d-oeuvre-de-ron-rash.html
Sang noir - Jean-Luc Loyer
Une BD sur la plus grande catastrophe minière française, à Courrières, en 1906. Le matin du drame, 1664 mineurs descendent dans les galeries : ils seront moins de 600 à remonter à la surface. Le sujet est poignant et le récit est ultra documenté, c'est passionnant. Si toi aussi, tu as été ébloui par Germinal, tu ne dois pas passer à côté de Sang noir...
Et sinon, là, je relis un polar d'Henning Mankell. J'ai rapidement eu comme une vague impression de déjà-vu qui s'est confirmée au fil des pages... Heureusement, grâce à ma mémoire de poisson rouge, il s'avère que je n'en garde absolument aucun souvenir. Et même si ma vie en dépendait, je serais bien incapable de te dire qui est le meurtrier. Henning, si tu lis ces lignes, pardonne-moi.
1.4.13
Bonne semaine !
11.3.13
Harmonie familiale
Ma mère est une sainte. En cette période bénie des vacances scolaires, elle a emmené le Pois chiche passer des moments privilégiés avec ses cousins et cousines. Pour une fois, le Brun et moi avons réussi à exploiter avec brio le temps libre qui nous était ainsi gracieusement offert. Un peu au théâtre, un peu au cinéma, un peu dans les musées, un peu dans les restos parisiens avec d'autres parents en permission et beaucoup dans les bras accueillants de Morphée. Une parenthèse de bonheur d'autant plus décomplexée qu'elle était totalement partagée. Le nain - qui m'avait tout de même porté un coup au coeur en me soufflant d'un ton pathétique : "Tu vas beaucoup me manquer, maman. Je penserai à toi tous les jours..." avant de partir - semblait pourtant avoir chaque jour un peu moins de temps à m'accorder. Après avoir commencé par interrompre de façon un peu cavalière nos conversations téléphoniques quotidiennes : "Allez, je te fais des bisous, maman...", il s'est mis à m'écouter d'une oreille de plus en plus distraite - voire à lâcher le téléphone et à s'en aller sans prévenir. Enfin, le dernier jour, quand je lui ai suggéré d'interrompre son film le temps de me raconter sa journée, j'ai eu droit à un lapidaire : "Je te raconterai demain, ok ?"
Ma mère est une sainte, c'est vrai. Mais je lui ai fait un cadeau empoisonné. Tu comprends, depuis quelques temps, le Pois chiche voue une passion sans borne à la Série des P'tites Poules. Si tu ne connais pas, je te conseille vivement de les lire ou de les faire lire à ta progéniture. C'est malin, c'est drôle et c'est bourré de jeux de mots et de références historiques, littéraires et picturales - hélas pas toujours immédiatement accessibles aux tous petits. Dans "Pas de poules mouillées au poulailler", nos amies les p'tites poules mettent en déroute une bande de fouines et célèbrent leur victoire en chantant "Allons enfants de la batterie..." Evidemment, à ce stade de la lecture, il faut brailler sur l'air de la Marseillaise. Emportée par mon enthousiasme, j'ai chanté tout le premier couplet au Pois chiche, qui l'a - hélas - très bien retenu. Et qui la chante désormais à longueur de journées (sauf quand il chante le générique de l'Araignée, son autre passion du moment).
Ma mère est une sainte, je ne le répéterai jamais assez. Mais la Marseillaise à haute dose pendant une semaine a failli avoir raison de sa santé mentale (ainsi que de celle de toute la famille). D'ailleurs, c'est bien simple, au bout de deux jours, tout le monde chantonnait l'hymne national jusque dans les toilettes...
Ma mère est une sainte, tu le sais. Mais sa vengeance a quand même été diabolique. Heureusement que le Pois chiche repartait dès ce matin chez son grand-père paternel, parce que je fredonne déjà l'Internationale en boucle. Dieu seul sait ce qu'il va nous chanter au retour...
Ma mère est une sainte, c'est vrai. Mais je lui ai fait un cadeau empoisonné. Tu comprends, depuis quelques temps, le Pois chiche voue une passion sans borne à la Série des P'tites Poules. Si tu ne connais pas, je te conseille vivement de les lire ou de les faire lire à ta progéniture. C'est malin, c'est drôle et c'est bourré de jeux de mots et de références historiques, littéraires et picturales - hélas pas toujours immédiatement accessibles aux tous petits. Dans "Pas de poules mouillées au poulailler", nos amies les p'tites poules mettent en déroute une bande de fouines et célèbrent leur victoire en chantant "Allons enfants de la batterie..." Evidemment, à ce stade de la lecture, il faut brailler sur l'air de la Marseillaise. Emportée par mon enthousiasme, j'ai chanté tout le premier couplet au Pois chiche, qui l'a - hélas - très bien retenu. Et qui la chante désormais à longueur de journées (sauf quand il chante le générique de l'Araignée, son autre passion du moment).
Ma mère est une sainte, je ne le répéterai jamais assez. Mais la Marseillaise à haute dose pendant une semaine a failli avoir raison de sa santé mentale (ainsi que de celle de toute la famille). D'ailleurs, c'est bien simple, au bout de deux jours, tout le monde chantonnait l'hymne national jusque dans les toilettes...
Ma mère est une sainte, tu le sais. Mais sa vengeance a quand même été diabolique. Heureusement que le Pois chiche repartait dès ce matin chez son grand-père paternel, parce que je fredonne déjà l'Internationale en boucle. Dieu seul sait ce qu'il va nous chanter au retour...
16.1.13
Monologue
Maman, tu regrettes pas de m'avoir eu ? Et papa, il était dans ton ventre avant ? Moi, je connais une maman qui avait un papa et un bébé dans son ventre. Et tu sais, les garçons, c'est des gamins et les filles, c'est des meufs. Ah bon, c'est pas joli "meuf" ? Bon d'accord ! Alors, les filles c'est des gamines. Ben oui, c'est mieux, hein ! Maman, je peux regarder un film ? Mais juste un extrait ? Mais pourquoi ? Mais maaaaaman ! Ben toi, t'es plus ma maman ! Moi, je vais changer de famille. L'autre jour, t'avais dit qu'on regarderait le documentaire sur les lionceaux ! Ah non, pas la douche ! Je me suis déjà douché hier. Mais si, tu te souviens pas que je me suis douché hier ? Regarde, je suis pas sale ! Ah, mais ça c'est de la peinture, c'est pas du sale ! Tu crois que j'ai le temps de finir les deux coloriages avant le dîner ? Dans combien de temps on mange ? Cinq minutes ? Ça fait combien de quarts d'heure ? Attends, je compte. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix... Je sais compter jusqu'à 120, moi. C'est beaucoup, 120 ! C'est plus que 100 000 ! Regarde maman, regarde comme j'ai bien colorié Spiderman. Moi, je l'ai fait tout en rouge, parce que j'aime bien le rouge. Regarde maman, t'as vu ? Ah non, ce dessin, je l'ai fait à la maison, pas à l'école. A l'école, on fait pas ça. On travaille sur "Roule Galette". Tu savais pas qu'on travaillait sur "Roule Galette" ? Je te chante la chanson, si tu veux : "Je suis la galette, la galette, je suis faite avec le blé ramassé dans le grenier. On m'a mise à refroidir, mais j'ai mieux aimé courir. Attrape-moi, si tu peux !" Et bientôt, on fera de la musique brésilienne. Alors moi, je serai brésilien. Je connaîtrai trois pays. Ben oui, parce que je suis aussi portugais. Mais si ! Tu te souviens pas que je suis portugais ? Oui, moi je sais dire "ObriGAdo" en portugais, alors je suis portugais. Regarde comme je colorie bien, j'ai pas dépassé du tout, t'as vu ? J'ai bien apprendu à colorier, moi. J'aime bien tes cheveux, maman. T'as des longs cheveux, on dirait une princesse. Toi, t'es la maman lionne et moi, je suis le papa lion. Papa ? Ah oui, papa c'est le lionceau. Vous êtes tous les deux mes bébés lions et moi, je suis le papa. Ou alors, je suis le bébé deinonychus et toi, t'es la maman deinonychus. Dis, maman deinonychus, si on mangeait un lionceau ? Ben oui, c'est des carnivores les deinonychus. Et ils sont beaucoup plus forts que les lions. Par contre, je sais pas s'ils sont grands. Les brachiosaures, ils sont trèèèèèèès grands ! C'est quoi la couleur la plus forte, le rouge ou le jaune ? Tu me mets "Pierre et le Loup" ? Maman, qu'est-ce que ça veut dire "solidaire" ? Maman, c'est comment le drapeau du Brésil ? Ah ! Mais je le connais celui-là ! C'est le drapeau du Japon, comme Shu Todoroki ! C'est bientôt l'heure de manger ? Tu fais quoi ? Tu finis le bonhomme de l'assiette, d'abord ? Mais si, je mange là ! Alors, j'ai plus le droit de parler ? Tu sais, dans le jeu des forêts, il y a une forêt, eh ben elle est en Europe. C'est à côté de chez nous, l'Europe ! On va pouvoir y aller, dans cette forêt. Moi, je changerai jamais de maman, tu sais. Maman ? Maman ? Maman ? Je t'aime, maman.
Spéciale dédicace à mon père, qui après avoir déclaré il y a fort longtemps que cet enfant était un taiseux, m'a envoyé un SMS désespéré un jour où ma mère et lui revenaient de Lyon en voiture avec le Pois chiche : "Au secours ! Mais ça ne s'arrête donc JAMAIS ?"
PS 1 : Je tiens quand même à te signaler qu'il y a non pas une, mais DEUX personnes qui sont arrivées ici en tapant dans googeul : "Blonde 15 ans de dos". Et ça, ça ensoleille ma journée. Le jour où quelqu'un arrive en tapant : "Blonde 15 ans DE FACE", je fais péter la bouteille de champ !
PS 2 : Le bonhomme de l'assiette, c'est bien sûr Raymond, que tu as déjà croisé ici. Sache qu'avec sa bande de poteaux, Jeannine, Rosemonde et J.-C, ils ont désormais leur propre blog... Et si toi aussi, tu te sens l'âme d'un artiste culinaire, n'hésite pas à envoyer tes photos à Céline !
12.12.12
I ♥ mon libraire !
Parce que quand tu vas chez lui, il te connaît et même, il se souvient que c'est pas la peine de te proposer le dernier Marc Levy. Parce que si t'achètes "50 shades of Grey" en catimini, il va pas t'envoyer un mail en majuscule pour TE DEMANDER SI ÇA T'A PLU et te faire une offre spéciale mummy porn, deux pour le prix de deux. Parce que parfois, il est beau. Et s'il est pas beau, il est drôle. Et s'il est pas drôle, il est souriant. Et s'il est pas souriant, ben c'est pas grave. Tu en changes. Parce que chez mon libraire, c'est pas plus cher. Parce que j'aime les librairies spécialisées. Parce que c'est pas sur Internet que tu pourras te faire dédicacer le dernier Benjamin Chaud.
Parce que le livre n'est pas un bien de consommation comme un autre et que les gens qui ont le courage de se battre pour qu'il continue d'exister méritent qu'on se batte pour qu'ils continuent à gagner correctement leur vie.
Et si tu veux en savoir plus, je te conseille d'aller faire un tour chez Eliabar, chez Gaëlle, chez Nö, chez Bauchette, chez This Pretty things...
6.12.12
J'aime June Carter, je l'aime.
[Comme ici, je te propose la traduction intégrale d'un billet de Letters of Note qui m'a particulièrement touchée...]
Johnny Cash et June Carter se sont mariés le 1er mars 1968. Leur union a duré jusqu'à la mort de June, 35 ans plus tard. Les deux lettres ci-dessous ont été écrites par Cash - la première à June en 1994, à l'occasion de son 65ème anniversaire, et la seconde peu après sa mort, en 2003.
Johnny Cash s'est éteint deux mois plus tard, quatre mois après sa femme.
23 juin 1994
Odense, Danemark.
Joyeux anniversaire Princesse,
On vieillit et on s'habitue l'un à l'autre. On pense pareil. On lit dans l'esprit de l'autre. On sait ce que veut l'autre sans le lui demander. Parfois, on s'irrite un petit peu l'un l'autre. Peut-être que parfois, on considère que tout ça va de soi.
Mais de temps en temps, comme aujourd'hui, j'y réfléchis et je mesure la chance que j'ai de partager ma vie avec la femme la plus extraordinaire que j'ai jamais rencontrée. Tu continues de me fasciner et de m'inspirer. Tu me tires vers le mieux. Tu es l'objet de mon désir, la raison terrestre n°1 de mon existence. Je t'aime très fort.
Joyeux anniversaire Princesse.
John
11 juillet 2003
midi
J'aime June Carter, je l'aime. Oui, je l'aime. J'aime June Carter je l'aime. Et elle m'aime.
Mais c'est maintenant un ange et pas moi. C'est maintenant un ange et pas moi.
14.11.12
Devinette II
Enivrée par l'enthousiasme délirant que tu as manifesté il y a quelques mois, lorsqu'il a fallu résoudre la devinette posée ici-même (clic), je me propose de réitérer l'expérience. Et comme j'ai l'âme d'un auteur classique, je tiens à conserver l'unité de temps, de lieu et surtout d'action. Nous allons donc à nouveau nous attacher à analyser une oeuvre
Mais comme je te sais vénale, je me suis cette fois résignée à t'offrir un peu plus que mes sincères félicitations ou la vague promesse d'une baignade dans mon futur penthouse parisien. Or donc, si tu parviens à deviner ce que représente l'objet mystère ci-dessus, sache que je te fabriquerai un cadeau moi-même, de mes blanches mains. Autant te dire que tu comprendras alors d'où ma progéniture tient son talent pour les travaux manuels. Et pour voir jusqu'où va ta confiance, je te réserve la surprise quant à la nature exacte du cadeau. Voilà, à toi de jouer. J'attends tes théories éclairées sur le schmilblick. Tu as le droit de poser des questions auxquelles je répondrai directement dans les commentaires.
Edit : ll a des crocs impressionnants, une affreuse verrue sur le nez, des yeux oranges, une langue toute noire et un dos couvert d'affreux piquants violets... C'est bien sûr le Gruffalo ! Bravo donc à Ktl, qui remporte le fameux cadeau surprise. Mais je n'en dis pas plus, préservons le suspense jusqu'au bout.
Merci à toutes d'avoir participé, sauf à La Sucrette dont j'ai noté le nom dans mon carnet noir et à la Blonde dont je ne note rien du tout puisqu'elle y est déjà, dans mon carnet noir, depuis qu'elle m'a traitée de Sarkocyclope...
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