"C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule."


8.11.13

Auprès de ma Blonde



Le proverbe dit que c'est dans l'adversité qu'on reconnaît ses amis. C'est sûrement vrai, mais si tu veux mon avis, c'est surtout dans la maternité qu'on reconnait ceux sur qui on peut compter. Par exemple, il y a les gens avec qui tu as souvent échangé des serments fortement alcoolisés sur le coup de cinq heures du matin et qui continuent à t'appeler au milieu de la nuit (vers 21h30) pour te convaincre d'aller bouger ton boule au Macumba. Mais bien sûr. Et on a droit à l'happy hour sur les consos du Pois chiche ? Ou bien ceux qui sont convaincus que le Brun est le seul à avoir encore une vie sociale digne de ce nom (alors que bon, il n'a quand jamais été invité à un tricothé, que je sache). Ou encore ceux qui voudraient tellement pouvoir t'aider, mais qui ne prennent jamais le temps de boire un café (sauf si tu menaces de te pendre avec ton soutien-gorge d'allaitement)... Et puis, il y a les autres. Les amies qui longent ta route depuis si longtemps que tu les as pour ainsi dire toujours connues, et qui te tiennent à bout de bras quand tu craques, mais aussi toutes ces fées de la blogosphère, qui se sont penchées sur le berceau de la Mouette et l'ont couverte de cadeaux. Celles que je n'ai encore jamais vues, celles que j'ai eu la chance de croiser, celles que je vois régulièrement et celles qui font désormais partie de ma vie.

Pendant les vacances,  la Blonde et son brun m'ont accueillie dans leur palais bourguignon comme une reine - une reine qui trimballait dans ses bagages deux enfants, beaucoup d'angoisse et une immense fatigue. Alors merci à eux pour les promenades dans les vignes, le gratin de courgette, les oeufs en meurette et la pavlova, la chambre du Pacifique, les histoires de famille et la très belle rencontre. Merci pour la douceur de ces quelques jours dans l'animation chaleureuse d'une maison où il y a toujours un apéro au frais pour les copains de passage...