"C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule."


27.4.11

Heureusement...

Ned est invité à une fête. Malheureusement, la fête est en Floride et il habite à New York. Heureusement, il a un avion. Malheureusement, l'avion explose. Heureusement, il a un parachute. Malheureusement, il y a un trou dans le parachute... Ned parviendra-t-il à échapper aux requins et aux tigres pour arriver jusqu'à la fête ?
Arrimé à moi comme si je l'emmenais faire un tour sur les montagnes russes, le pois chiche écoute le récit se dérouler avec des Oh ! d'angoisse et des Ah ! de soulagement. Quant à moi, j'admire les illustrations à la fois naïves et très graphiques de Remy Charlip, ainsi que l'alternance des couleurs et du noir et blanc pour souligner les rebondissements de l'histoire. Publié pour la première fois en 1964, ce classique de la littérature enfantine américaine vient d'être traduit en français par Olga Kent.




Heureusement, Remy Charlip, éditions MeMo.

24.4.11

Merci pour le chocolat




 Tu vas dire que je ne te parle que de boustifaille et tu n'auras pas tort. Je sais, je sais, l'été n'est pas loin et vu comme c'est parti, je peux faire une croix sur le bikini sexy folie. Mais c'est quand même pas ma faute si j'ai gagné du chocolat chez la Maîtresse en maillot de bain, si ? Qu'est-ce que tu veux, les Dieux de l'Internet veillent sur moi. Ou alors, c'est ma mère, qui me voit toujours comme la grande sauterelle aux genoux cagneux que j'étais à 10 ans et tente régulièrement de me gaver comme si elle comptait me servir en plat de résistance à Noël prochain. Si ça se trouve, elle a soudoyé Anaïs pour que je gagne. Tout est possible, tu serais surpris de savoir de quoi ma mère est capable quand il s'agit de nous nourrir. Pour mémoire, je te rappelle qu'elle a réussi à faire manger une délicieuse langue de boeuf sauce gribiche au Pois Chiche, à une époque où il considérait le simple fait de lui infliger la vue d'un truc aussi exotique qu'une carotte comme une déclaration de guerre en bonne et due forme.
Bref, peu importe. Ce qui compte, c'est que j'ai trouvé hier dans ma boîte aux lettres un colis plein de chocolat (dont une plaquette parfum rocher au lait autour de laquelle le Brun et moi, nous avons failli nous dire des choses irréparables) et qu'en ce moment-même, je savoure un petit carré de chocolat goût banana split.
Merci à Anaïs, ma gentille cloche de Pâques...

Et sinon, je reviens très vite te raconter ces quinze jours de vacances sans enfant pendant lesquels je n'ai à peu près rien fait d'intéressant... Si, si, tu vas adorer.

14.4.11

fashionista à tendance mère dodue


TACHE MENAGERE

QUI VA SANO VA MOLO

C'EST LE POMPOM SUR LA GARONNE

CARPE DIEM




Ça faisait longtemps que je t'avais pas pondu un petit billet en vrac, ça tombe bien j'ai plein de choses à te dire qui n'ont absolument rien à voir les unes avec les autres...
D'abord, je te signale en passant qu'il y a une collection capsule Swildens chez Monop'. Et je tiens à ce que tu saches que je ne suis pas passée faire une razzia AVANT de t'en parler. A ce niveau-là, c'est plus de l'altruisme, c'est un don de soi. Je serais assez pour qu'en signe de reconnaissance, tu suggères au Vatican de me canoniser dare-dare. Sinon, pour en revenir à la collection Swildens, je t'avertis quand même que si je ne trouve pas le tee-shirt bang bang dans ma taille, je serai obligée de t'infliger d'atroces souffrances en représailles. A bon entendeur, salut...
A part ça, j'ai découvert ce matin chez Roca un projet photo qui me plaît bien. Parisiennes : toutes deconn'. Je cite leur présentation : "Une série de trente photographies des guerrières urbaines qui n’en font qu’à leurs têtes dans les rues de Paris." Alors, je n'ai pas bien saisi s'il y avait un message, mais j'adore ce mélange de poésie et d'humour. Ça vaut bien un petit détour.
☆ Et je t'ai gardé le meilleur pour la fin. Une pâtisserie orientale qui DECHIRE SA RACE ! Et je pèse mes mots. C'est une petite boutique à côté du café de l'Industrie, dans le quartier de Bastille. Je suis tombée en arrêt sur un tapis de petits gâteaux plus jolis et appétissants les uns que les autres. J'ai testé pour toi la bourse à la violette, le cigare sésame cardamone, le cornet pistache aneth et le picadillo amande piment... Dommage que j'aie déjà du mal à fermer mon jean, je lui aurais volontiers braqué tout son stock pour aller me le boulotter au fond d'une allée sombre (rapport au fait que j'aime pas partager). Ne t'esclaffes pas, je ne plaisante jamais avec la nourriture ! Par ailleurs, ce billet n'est hélas pas sponsorisé. Monsieur Diamande, si tu me lis, n'hésite pas à m'envoyer quelques menues pâtisseries en remerciement. D'ailleurs je ne suis pas la seule à être conquise, les Inrock le décrivent comme le Pierre Hermé algérien ! M'est avis qu'on a intérêt à en profiter tant qu'il y a pas trop la queue devant..
Diamande (clic) : 4 rue Sedaine, Paris 11.

7.4.11

Paris ♥




 
Sache tout d'abord qu'hier, j'étais à l'article de la mort. Tu as bien failli ne plus me revoir, j'étais à deux doigts de passer l'arme à gauche et d'aller discuter le bout de gras avec St Pierre. C'était la débandade des organes, le grand n'importe nawak dans mon corps. J'en étais à me dire qu'après 35 ans, si tu te réveilles et que tu n'as mal nulle part, c'est que tu es mort. PIRE, j'en étais à souhaiter de ne pas me réveiller ! Bref, j'ai un rhume.
Oui enfin, j'ai aussi d'autres trucs gravissimes que je ne te détaillerai pas ici rapport au fait que j'ai promis l'exclusivité à ma concierge. Quoi qu'il en soit, le médecin que j'ai consulté ce matin a aussitôt mesuré la gravité de la situation. Il lui a suffi de quelques minutes pour me livrer un diagnostic hautement scientifique... Je cite : "Ben vous êtes stressée et très fatiguée." Sans déconner ? Pourquoi j'ai pas fait médecine, moi ?
Rha là là, heureusement que ma ville est belle et que j'ai ressorti mes souliers vernis.