"C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule."
24.4.12
Perturbations passagères
Bon, je suis au fond du gouffre. Comme disait l'autre : "le monde est glauque et ça s'écrit G-2-L-O-Q, mon ami." Tu vas dire que je cherche, aussi. Et tu n'auras pas tort. Par exemple, hier, je ne sais pas ce qui m'a pris, je suis sortie en CHAUSSETTES sous la pluie... Oui oui, tu as bien lu. Bien sûr, j'avais des sandales autour. Mais il suffit de marcher dans une flaque d'eau pour comprendre que la sandale, c'est purement décoratif. Je devais avoir la tête ailleurs, je vois que ça. Mais c'est cette soirée électorale, aussi ! Voir Rachida Dati se mettre à racoler à l'extrême-droite dès dimanche soir en évoquant la nécessité de contrôler l'immigration, c'était presque aussi déprimant que de penser aux quelques six millions de personnes qui ont voté FN... Et le pire, c'est que ça ne m'a pas empêchée d'enchaîner sur la lecture de L'Elimination. Pourtant, il n'y avait pas tromperie sur la marchandise : quand t'achètes le livre dans lequel Rithy Panh (le réalisateur de S21 - la machine de mort khmère rouge) raconte ce qu'il a vécu entre 13 et 17 ans, sous le régime de Pol Pot, et comment il a survécu à toute sa famille, tu sais que ça va pas être une partie de franche rigolade. Mais ce qui m'a le plus foutu le bourdon, ce sont ses entretiens avec Duch, directeur de S21 et chef de la police politique du Kampuchéa démocratique. Je trouve qu'il n'y a rien de plus angoissant que d'être confronté à l'humanité qui est à la base des actes les plus inhumains. Bref, quand j'ai refermé le livre, j'avais bien le moral dans les chaussettes (mouillées). Et si la moindre pensée positive avait réussi à surnager dans le marasme général, elle a définitivement été balayée par l'article que j'ai lu ce matin dans le journal et qui décrivait les exactions insupportables commises par l'armée syrienne à Holms.
Je me dis que pour faire un enfant dans ce monde-là, il faut être inconscient. Ou très con.
Ou peut-être juste d'un incurable optimisme. D'autant qu'il suffit parfois de découvrir un groupe dont les chorégraphies déjantées semblent tout droit sorties de l'imagination de Michel Gondry pour reprendre du poil de la bête. Alors si toi aussi t'as besoin d'un peu de soleil dans l'eau froide, regarde donc les clips d'OK GO... (si vraiment t'as pas le temps de regarder les trois, je te conseille d'aller directement au dernier, mon préféré).
20.4.12
Lu en 2012 #2
La Délicatesse, de David Foenkinos
Ah, La Délicatesse... Quelle grosse déception. Je ne sais pas pourquoi, je m'attendais à autre chose. Peut-être parce que j'en avais lu beaucoup de bien. Ce n'est pas que je me sois ennuyée, je l'ai même lu d'une traite. Mais cette femme trop lisse, à laquelle on ne croit pas un instant, cette accumulation de dialogues un peu creux... Disons que c'est le genre de livre que t'achètes au Relai H. avant de prendre le train et que tu donnes une fois arrivée à destination. En même temps, je ne peux m'en prendre qu'à moi, parce que la quatrième de couverture est tout à fait représentative du reste du livre.
"François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m'en vais. C'est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n'est guère mieux. On sent qu'on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu'un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c'est sympathique. C'est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l'orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d'abricot, c'est parfait. Si elle choisit ça, je l'épouse... - Je vais prendre un jus... Un jus d'abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité."
Des Vents contraires, d'Olivier Adam
J'ai été séduite par ce personnage à vif dont l'existence s'organise en creux, autour d'une mère absente et d'une mer omniprésente. C'est le premier roman d'Olivier Adam que je lis, mais j'avais énormément aimé l'adaptation ciné de "Je vais bien, ne t'en fais pas" et je crois que je vais m'attaquer au reste...
"Sarah a disparu depuis un an, sans plus jamais faire signe. Pour Paul, son mari, qui vit seul avec leurs deux jeunes enfants, chaque jour est à réinventer. Il doit lutter avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces qui pèsent sur leurs vies. Épuisé, il espère se ressourcer par la grâce d'un retour à Saint-Malo, la ville de son enfance."
Waterloo Nécropolis, de Mary Hooper
Waterloo Nécropolis attendait depuis très longtemps dans ma pile de livres à lire. Pour tout te dire, il faisait partie du panier garni gagné cet été chez la Soupe de l'Espace (mais si souviens-toi). Je n'arrivais pas à m'y mettre parce que j'ai toujours l'impression - un peu idiote - que la littérature jeunesse, c'est pour les jeunes (ne va pas en conclure que je suis vieille, hein...). Alors que je peux passer des heures dans les rayons de littérature enfantine. Va comprendre, Charles. Bref, j'ai fini par m'y mettre et je ne l'ai pas regretté. L'histoire est assez convenue et tu devines rapidement comment elle va se terminer, mais la description de Londres - en particulier de ses bas fonds - est formidable. Et au cas où les références humanistes de Mary Hooper ne seraient pas assez claires, il y a même une apparition éclair de Dickens en personne. Mais si, comme moi, tu préfères les romans pour jeunes adultes que pour jeunes jeunes (tu me suis toujours ?) et que le Londres du XIXè te fascine, je te conseille les excellents polars d'Anne Perry (surtout la série avec William Monk).
"Londres, 1861. Grace, presque 16 ans, embarque à bord de l'express funéraire Necropolis, en direction du cimetière de Brockwood, pour y dire adieu à un être cher.Elle fera là-bas une rencontre décisive en la personne de Mr et Mrs Unwin, entrepreneurs de pompes funèbres, qui lui proposent de devenir pleureuse d'enterrement. D'abord réticente, la jeune fille finit par accepter leur offre, après qu'elle et sa soeur Lily se retrouvent à la rue. Toutes deux ignorent encore qu'elles vont devoir faire face aux manigances de cette famille peu scrupuleuse, prête à tout pour s'emparer d'un mystérieux héritage..."
Les Anonymes, d'R.J. Ellory
Un polar assez complexe, peut-être un peu trop. L'histoire m'a tenue en haleine jusqu'à la fin, mais j'ai trouvé l'écriture moins originale que dans "Seul le silence". Et puis, si t'as vraiment envie de lire des choses sur les magouilles de la CIA pendant la guerre froide, je te conseille d'aller dévorer American Tabloïd, de James Ellroy. Presque le même nom, mais un cran au-dessus quand même.
"Washington. Quatre meurtres. Quatre mode opératoires semblables. Tout laisse à penser qu’un serial killer est à l’œuvre. Enquête presque classique pour l’inspecteur Miller. Jusqu’au moment où celui-ci découvre qu’une des victimes vivait sous une fausse identité, fabriquée de toutes pièces. Qui était-elle réellement ? Ce qui semblait être une banale enquête de police prend alors une ampleur toute différente, et va conduire Miller jusqu’aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain."
Feu de Camp, de Julia Franck
Feu de Camp s'ouvre sur le moment où Nelly et ses enfants passent la frontière pour entrer en Allemagne de l'ouest et c'est une scène magistrale, pour moi la plus réussie de tout le roman. Faute de moyens, la petite famille se retrouve parquée dans un camp de transit où le rêve d'une vie meilleure s'effiloche entre les interrogatoires des services secrets et les mesquineries de cette existence communautaire. Je ne te cache pas que si tu comptais sur Feu de Camp pour illuminer ce mois d'avril tout pourri, c'est mal barré... Personnellement, je l'ai lu par petits morceaux tellement c'est glauque. J'ai trouvé que l'intrigue avait un peu tendance à se perdre sur des chemins de traverse, mais tout ce qui touche au personnage de Nelly est très touchant et juste, et c'est quand même une période passionnante de l'histoire contemporaine. A lire, donc.
"Feu de camp Berlin-Est, fin des années soixante-dix : une jeune femme dont la beauté classique et la tranquille détermination suscitent partout la curiosité a obtenu de passer à l’Ouest avec ses deux enfants Aleksej et Katja. Après avoir affronté les mille et une menaces et humiliations qu’infligeait la RDA à ces candidats au départ, voici Nelly Senff au pays de l’abondance et de la liberté. Mais l’Ouest, c’est d’abord pour les réfugiés la promiscuité d’une chambre partagée avec des inconnus au camp de Berlin Marienfelde et un avenir incertain. Sans compter les interrogatoires soupçonneux et sans fin de la CIA."
27.3.12
Oedipe shmoedipe !
C'est un rituel. Quand il sort du bain, avec ses cheveux encore humides et sa bonne odeur de propre, mon Pois chiche se glisse avec délice sous notre couette le temps que j'aille chercher son pyjama. Hier, alors que je me penchais vers lui pour lui passer le haut, il a noué ses bras autour de mon cou et il a déclaré :
- Moi, je suis ton amoureux.
- Non, chaton. Mon amoureux, c'est papa.
- Mais tu es quand même ma maman ?
- Oui, je serai toujours ta maman.
- Et papa, ça sera toujours ton amoureux ?
- J'espère, oui. Et toi aussi, un jour, tu auras une amoureuse.
- Moi, je veux avoir une amoureuse maintenant.
- Ah bon, et pourquoi ?
- Pour me MAAAARIER !
Je déclare la période des grandes questions existentielles officiellement ouverte.
1.3.12
Dans la nuit...
4 h 30 du matin. Arrimée au Brun, je tangue gentiment vers la maison après une soirée bien arrosée. Soudain, une femme nous aborde. Elle se tient très droite dans un long manteau noir avec le col relevé autour du cou. Elle est... classe. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit. Pourtant, le reste de sa tenue ne laisse subsister aucun doute sur la précarité de sa situation et malgré sa beauté, le visage encadré d'une courte chevelure brune porte les stigmates de la galère. "Excusez-moi, vous auriez un euro ou deux ?" On commence à fouiller nos poches, mais elle poursuit déjà : "Dites, mon ami et moi, on est à la rue. On peut se reposer un moment chez vous ?" Euh... non. C'est là que tu mesures le fossé entre celle que tu voudrais être, qui n'hésiterait pas un instant à ouvrir son canapé-lit à un SDF pour la nuit, et celle que tu es, qui flippe complètement à l'idée de laisser entrer deux inconnus chez elle. Elle insiste : "Il faut m'aider, parce que j'ai peur. Je ne sais pas ce qu'il a, je ne l'ai jamais vu comme ça." Je regarde son compagnon, avec sa figure couverte d'ecchymoses, qui gesticule sans nous prêter attention. On propose de l'emmener prendre un café.
Pendant qu'elle ramasse ses affaires éparpillées sur le trottoir pour les enfourner à la hâte dans deux grands sacs plastique, l'homme s'approche et la prend violemment à partie. Le Brun le repousse en douceur, nous attrapons chacun un sac et nous nous mettons en route dans la rue déserte. Elle nous dit : "Je suis fatiguée. J'ai accouché il y a quatre mois." Effectivement, le Brun se souvient de l'avoir vue enceinte quelque temps auparavant. Elle marche très vite, quelques mètres devant, tandis que lui sautille tout autour et interpelle les rares passants pour réclamer une cigarette. De temps en temps, il pose des questions. Il veut savoir si on est mariés, si on a des enfants... Il la bouscule à nouveau, pas très fort, et n'insiste pas lorsque le Brun s'interpose. J'admire mon amoureux qui garde le sourire et lui parle calmement, sans agressivité. Quand on arrive à Saint Paul, tout est fermé. Manifestement, Les Chimères n'ouvrent plus toute la nuit. Je pense à mon lit, j'ai honte de penser à mon lit et j'ai envie de pleurer.
On continue à remonter la rue de Rivoli vers l'Hôtel de ville, dans l'espoir de trouver un café ouvert. Place du Bourg-Tibourg, il y a de la lumière à l'Etincelle. A l'entrée, le sourire du gérant s'étiole dès qu'il voit les sacs plastique et le couple derrière nous. Je m'approche : "On voudrait prendre un café, mais il ne faut pas laisser le monsieur entrer." Le type m'écoute à peine, il fait un signe au videur et c'est ce dernier qui me répond : "Personne ne va prendre de café, je vous prie de sortir." Le Brun est toujours aussi calme. Il parlemente : "Ce monsieur est un peu agressif, elle a peur de rester seule avec lui." L'autre secoue vigoureusement la tête : "Non, c'est pas possible." Je commence à m'énerver : "Et donc, ça ne vous gêne pas s'il la brutalise devant votre établissement ?" "Il ne lui fera rien. Je les connais, ils sont tout le temps dans le coin." Le Brun insiste : "Sauf que là, elle dit qu'elle ne l'a jamais vu comme ça." Le videur hausse les épaules. On se tourne vers la femme : "Vous voulez qu'on appelle la police ?" Elle est plantée au milieu de la terrasse avec ses sacs, le regard vide, tandis que son compagnon s'agite devant le café. Il est 5 heures du matin et on ne sait pas quoi faire. Le gérant s'avance vers le boulevard pour guetter une patrouille de police et le videur promet à contre-coeur de surveiller l'homme. Je lui glisse un billet entre les mains, elle me fait un baiser furtif sur la joue et on repart, comme des voleurs.
On les a revus quelques jours plus tard, sous les arcades de la Place des Vosges. Elle était toujours aussi classe, emmitouflée dans une veste de fourrure blanche. Assise par terre, la tête entre les mains, elle pleurait en écoutant une femme chanter un air d'opéra. Quant à lui, c'est le Brun qui l'a repéré, un peu à l'écart. Au milieu de cette foule de gens qui applaudissaient, il était le seul à tourner le dos à la chanteuse.
24.2.12
Ce que disent les Parisiens
T'as vu la vidéo faite par My Little Paris sur le modèle de "Sh*t Girls Say" (très marrant, mais en anglais) ?
C'est drôle parce que c'est très juste. En plus, le Brun a récemment entendu le Pois chiche - qui a manifestement hérité aussi bien de mes deux mains gauches que de mon impatience - s'énerver parce qu'il n'arrivait pas à faire un truc et lancer au comble de l'exaspération : "Mais ça me SAOÛLE !"
Quoi ? Pourquoi tu me regardes ? La maîtresse devrait surveiller son langage, on est bien d'accord...
C'est drôle parce que c'est très juste. En plus, le Brun a récemment entendu le Pois chiche - qui a manifestement hérité aussi bien de mes deux mains gauches que de mon impatience - s'énerver parce qu'il n'arrivait pas à faire un truc et lancer au comble de l'exaspération : "Mais ça me SAOÛLE !"
Quoi ? Pourquoi tu me regardes ? La maîtresse devrait surveiller son langage, on est bien d'accord...
21.2.12
Onze
Onze choses passionnantes sur moi-même
(Laisse-moi réfléchir, y a tant à dire)
1 Je me tournicote constamment une mèche de cheveux entre les doigts. Et parfois, j'en tournicote même une de chaque côté avec les deux bras au-dessus de la tête. Non seulement ça me donne un air particulièrement intelligent, mais en plus, je te prie de croire que les gens assis derrière moi au ciné adorent.
2 Je mets environ dix secondes à sombrer dans le sommeil, au pire quelques minutes. Au bout de 15 minutes d'insomnie, je suis au bord de la crise de nerfs et je me retourne dans tous les sens en soupirant bruyamment. Autant te dire que le Brun est alors tout disposé à abréger mes souffrances une bonne fois pour toutes.
3 Il y a peu, j'ai découvert qu'une blogueuse avait décidé de s'habiller tous les jours différemment pendant un an en utilisant exclusivement les vêtements qu'elle avait déjà dans son armoire. J'ai expliqué au Brun que j'avais bien envie d'essayer, moi aussi. A quoi il m'a fort justement répondu : "Mais tu t'habilles pareil tous les jours."
4 Je m'habille pareil tous les jours, mais je change de sous-vêtements et de tee-shirt. Et il m'arrive même de laver mes pulls. Oh ! Tu m'as prise pour une souillon ou quoi ?
5 Par contre, je ne lave pas mes jeans. Attends, le jean, c'était quand même le pantalon des trappeurs à l'origine. Et crois-le ou pas, je me salis nettement moins qu'un trappeur.
6 Je voudrais lire les histoires comme Jean-Pierre Marielle. Quand je lis une histoire au Pois chiche, je bouge les bras, je fais des pauses pour ménager le suspense, je change de voix pour chaque personnage, je me donne à fond. Et pourtant, je conclue toutes mes phrases sur le même ton. Je ne peux pas m'en empêcher. Ça m'éneeeeeerve.
7 J'ai tendance à brailler : "J'adoooore cette chanson !" dès que j'entends les premières notes d'un morceau que je connais. Souvent, ce n'est pas du tout ce que je croyais. Si c'est les Jackson Five, ça va. Si c'est Matt Pokora, c'est la honte.
8 Tu l'auras compris, je n'ai donc aucune oreille. Au blind test, je reconnais les chansons quand on arrive au refrain.
9 Par contre, je chante juste et je chante tout le temps. Et souvent, ce sont les pires scies musicales qui me restent dans la tête et que je fredonne toute la journée sans m'en rendre compte. Si tu veux qu'on soit ennemis pour la vie, tu n'as qu'à mentionner la Danse des canards devant moi.
10 Un jour, je déposais le Pois chiche à l'école quand il y a eu une alerte incendie. Quand j'ai vu sa classe sortir en faisant le petit train, ça m'a tellement émue que j'ai eu les larmes aux yeux... Et après j'ai fredonné la chenille toute la journée.
11 Mon deuxième prénom est Liberté.
Les 11 questions de la Blonde
1 Quel prénom auriez-vous aimé porter ?Au CP, tout le monde m'appelait Babar. J'ai demandé à mes parents d'écrire un mot à la maîtresse pour qu'on m'appelle par mon deuxième prénom. Liberté, donc. Au bout de deux jours, j'ai réalisé que finalement, Céleste, c'était pas si mal.
2 Le plat que vous détestiez enfant ?
La soupe de restes. Aujourd'hui, je l'aime bien, mais je continue à penser que ma mère a fait une grosse erreur de communication au niveau de l'intitulé de la recette.
3 Savez-vous pour qui vous allez voter au printemps ?
A peu près. Je sais aussi que si c'est Marine Le Pen / Sarkozy au deuxième tour, je voterai blanc.
4 Où aimeriez-vous habiter ?
J'aime assez l'endroit où j'habite, mais j'aimerais bien aller passer un moment à l'étranger. Peut-être aux Etats-Unis ou au Canada.
5 Quel est votre gros mot préféré ?
Celui que je dis le plus, c'est "Putain". Mais j'aime les gens qui utilisent des jurons très imagés. Pute borgne, par exemple, j'adore.
6 Votre réplique de film préférée ?
"On n'est pas bien, là ? Paisibles, à la fraîche, décontractés du gland. Et on bandera quand on aura envie de bander."
7 Votre spécialité culinaire ? "Culinaire", c'est un truc sexuel ?
8 Aimez-vous aller chez le coiffeur ?
J'aime bien me faire tripoter la tête, mais je déteste le séchoir. Ça me fait des frissons insupportables tout le long de la colonne et j'ai beaucoup de mal à ne pas me tortiller sur mon siège en ricanant comme une hyène.
9 Aimez-vous la cervelle d'agneau ?
Aucune idée, mais j'adore la langue de boeuf.
10 Mettez-vous un serre-tête à un moment de la journée ?
Non, ça ne me va pas. J'ai même essayé les headbands, mais y a pas : en français comme en anglais, ça me fait une tête de cul.
11 Stones ou Beatles ?
Stones ET Beatles. Ou l'inverse.
Les 11 questions d'Anne
1 Un tour sur le blog des copines tous les jours, tous les deux jours, toutes les semaines ?
Tous les jours, voire plusieurs fois par jour. A la limite de la sociopathie, je dirais.
2 Quelle est ta principale qualité ?
La modestie, sans doute, puisqu'elle m'empêche de m'étendre ici sur mes nombreuses autres qualités.
3 Quel est ton principal défaut ?
Mon incapacité à tenir ma langue, peut-être. Surtout, ne me confie jamais tes secrets.
4 Tu gagnes au loto : tu changes de vie ?
Non, j'aime bien la mienne. De toute façon, je ne joue pas. Quand ils disent que 100% des gagnants ont tenté leur chance, c'est prouvé scientifiquement ou quoi ?
5 Tu gagnes au loto : à qui donnes-tu la moitié des gains ?
Au Brun. Pour qu'il m'emmène enfin à Berlin nom d'un chien !
6 Qu'est ce que tu voudrais voir changer dans ta vie ?
Je le répète, ma vie me plaît comme elle est. Bien sûr, il y a des choses qui pourraient changer, mais finalement, rien qui m'empêche d'être heureuse.
7 Qu'est ce que tu voudrais voir changer dans la société ?
C'est un peu vaste comme question. Disons qu'il faudrait déjà qu'il y ait moins d'inégalités.
8 A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?
Dans les années 30, pour être une des premières femmes à piloter un avion.
9 Collants, bas et portes jarretelles ou bas "qui tiennent tout seuls" ?
Collants et plutôt épais, sinon j'ai l'air d'une rescapée du grunge en dix minutes.
10 Par où es-tu passée pour arriver sur blogallet ?
Alors là, aucun souvenir... Je me demande si ce n'est pas toi qui est arrivée ici en premier ?
11 Pourquoi reviens tu sur blogallet ?
Pour le plaisir de te lire pardi !
Mes 11 questions aux autres blogueuses
2 Une phrase que tu n'as jamais osé dire ?
3 Une grosse honte ?
4 Un tic de langage qui t'exaspère ?
5 Un gros mot ?
6 Une réplique de film ?
7 Une technique de drague vraiment zarbi ?
8 Une destination de rêve ?
9 Ton pseudo de hardeur/se (ton deuxième prénom + le nom de ton premier animal de compagnie) ?
10 Cigale ou fourmi ?
11 Ton idéal masculin / féminin ?
Et enfin, les onze qui s'y collent
(ooooh, dooooomage)
Mme Gloubi, Opio, Peggy, Mlle Ocytocyne, Severin, Maja, Julia, le Chat, la Sucrette, Trifaze, Cocotine... Si je ne t'ai pas cité et que tu es
17.2.12
Simple as 1 2 3
Pour Elle... Allez, je me mets au tag des onze. Je reviens d'ici 11 ans.
A comme Amitiés virtuelles, parce que parfois on se voit pour de vrai et même, on se revoit.
B comme Berlin, parce que oui, le Brun, c'est toujours à toi que je parle.
C comme Ciseaux, parce que j'ai enfin trouvé coiffeur à mon pied.
D comme Débit, parce que celui du Pois chiche est impressionnant. Voire pénible.
E comme E., parce que ma soeur.
F comme Fluke, parce que j'essaye d'arrêter de dire putain, bordel, fais chier, merde !
G comme p'tit Gibus, parce que si le Pois chiche avait su il aurait pas venu (chez le coiffeur).
H comme Heureuse, parce que...
I comme Instagram, parce que c'est ma marotte du moment.
J comme "Julie's Project", parce que c'est extraordinaire, mais pas franchement coussin péteur.
K comme Kamoulox !
L comme Le Lot, parce que même le Brun a aimé ces vacances. C'est dire.
M comme Menuisier, parce que j'en connais un plutôt pas mal de sa personne.
N comme Nounou, parce qu'on a trouvé la perle rare.
O comme sofi Oksanen, parce que Purge, c'est beau, même si ça donne envie de se pendre.
P comme Piéton, parce que je vais à pied au bureau et j'en profite tant que ça dure.
Q comme Quinoa en sachets micro-ondables, parce que je ne suis pas à une contradiction près.
R comme Rentrée, parce que ce serait bien que l'école reste un service public digne de ce nom.
S comme Spiderman, parce qu'on en bouffe à toutes les sauces.
T comme Téléphage, parce que je vais finir par me momifier devant ma télé.
U comme Une Séparation, d'Asghar Farhadi, parce que cet abécédaire prouve que j'aime les trucs déprimants.
V comme les Volets rouges, parce que j'y suis bien, dans ce chez-moi virtuel.
W comme mon Brun, parce que What else?
X comme Xyloglotte, parce que ce site est hilarothanatogène.
Y comme Y en a marre, parce que j'espère que les choses changeront en mai 2012.
Z comme Zouer, parce que le léger cheveux sur la langue du Pois chiche me fait fondre.
Et sinon, rien à voir, mais le petit shop de Severin vient d'ouvrir ses portes. Alors, si, comme moi, tu passes ton temps à dire que ça, tu pourrais te le tricoter toi-même, trop easy, mais que finalement tu vas voir ta mère pour qu'elle te défasse les mailles quand tu t'es trompée, WOODEN est pour toi.
Inscription à :
Articles (Atom)