"C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule."


24.2.11

Ma langue au chat


Je ne suis que de passage. T'imagines bien qu'avec ma vie de patachon sans enfant, sautillant gracieusement d'un dîner mondain à une soirée culturelle, je n'ai pas trois minutes à moi... Mais je tenais quand même à te faire partager mon indignation. Sache qu'hier soir, quand j'ai appelé chez mes parents pour faire un bisou au pois chiche, celui-là même qu'il faut menacer des pires sévices en l'aveuglant sous la lampe pendant des heures pour obtenir qu'il daigne goûter une minuscule bouchée de purée nature, cet espèce d'ingrat que si je l'avais sous la main je lui parlerais un peu du pays, môssieur j'ai-mangé-un-grain-de-riz-j'ai-plus faim, bref mon fils ma bataille ne pouvait pas me parler parce qu'après avoir engouffré un bol de soupe (attends, le pire est à venir), il était en train de se boulotter... de la LANGUE DE BOEUF. Si si.
Les bras m'en tombent.

1 commentaire:

  1. il doit y avoir un secret !
    Honnêtement, la langue de boeuf (ou de quoi que ce soit d'autre) c'est immangeable.

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